Les déchus
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Rapport de bataille du portail du courroux

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Message  Falraïnä Sam 10 Jan - 17:13

HRP : Je vous invite a faire un leger récit afin de mettre au clair le "comment vos personnages ont vécu et fait cette bataille"

L'heure était venue ... L'alliance en premiere ligne combattait les monstres et alliés du Fléau ... Saurfang le jeune observait la scene, un sourire sous son protège gorge, il se tourna vers ses soldats et vers les déchus présents ... orques, trolls, taurens et réprouvés étaient tous la, pour une seule raison ... Détruire le Roi Liche.

Il ordonna la charge, chacun des soldat gagna sa monture, les cors de bataille de la horde hurlèrent la soif de vengeance de chacun, ils se ruerent sur l'ennemi, aux cotés de l'alliance ... Fal entra dans la mêlée, cuirassée, comme son cheval, des coups de haches circulaires, partant du haut vers le bas, tranchant, tuant, détruisant qui se trouvait face a elle.
Des heures de bataille, les morts vivants étaient avantagés sur cet aspect la, une endurance hors du commun. L'avantage était malgré tout aquis, les morts vivants du fléau furent anéantis, au prix de lourdes pertes.
Forgadon et Saurfang s'avancèrent ... l'humain appelant Arthas a venir se faire juger, il vint ... il proféra multiples menaces relevant encore des morts au passage ... Saurfang le chargea, sa hache vola en éclat, il tomba, mort. Forgadon dit a arthas qu'il payerai tous ses crimes ... Arthas répondit par de nouvelles menaces ... Il fut interrompu par une explosion et un nuage de fumée vert qui venait d'une des arrières troupes des assaillants, un rire retenti du haut de la falaise.

"Pensiez vous que nous avions ... oublié ... Pensiez vous que nous avions ... pardonné ... Voici venue l'heure des Réprouvés !
Mort aux Fléau et a tous les vivants !"

Les catapultes réprouvées tirèrent et lâchèrent leur peste sur le champ de bataille.

"Retraiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! Retraite !" cria Forgadon, Ordre confirmé par Cornerok qui hurla a son tour

"Courez pour sauver vos fesses !"

Fal n'eut pas le temps, un tonneau éclata juste derrière elle, projetée en avant, elle ne put pas vraiment fuir, a part se trouver un coin un peu moins exposé ... son avantage, ne pas respirer, mais elle ressentait les effets, aussi bien extérieurement que intérieurement ... Elle voyait les vivants se décomposer vifs, se décomposer de l'intérieur, crachant ou vomissant leurs organes ou ce qu'il en restait, avant de sombrer dans les méandres de la Mort. Elle finit par s'effondrer, Tara lui donna un antidote, Narhilm fit tourner une sacoche avec un autre antidote, il fallait aller tirer ca au clair au bastion Warsong ...
Saurfang, père, les renvoya a Orgrimmar, la tempete avait soufflé sur Fossoyeuse et la ville perdue. Sylvanas était face a Thrall, Jaina arriva égallement prévenir que l'imbécile lui servant de roi préparait une guerre. Sylvanas confirma les propos, Varimathras et ses apothiquaires avaient trahis, les démons étaient partout. Les problèmes de la Légion ardente n'étaient pas terminés.
Malgré les états de faiblesse, les déchus se rendirent a Fossoyeuse, avec Sylvanas et Thrall afin de reprendre la cité ... bataille rude et nouvelles expositions au gaz réprouvé lors de l'entrée dans la cour de la cité .. les catapultes bombardèrent a nouveau La troupe massacra tous les traitres afin d'arriver face a Varimathras ... nouveau combat, déchainement de magie des ombres, les carapaces anti-magie ne furent pas de trop, Thrall gardait le démon sur lui, couvert par Sylvanas, les autres l'assaillant de partout, corps a corps ou magie, il fut submergé et fut tué ... Fossoyeuse était reprise.

Retour a Durotar, Fal était affaiblie, les fragments d'âme se fendillaient, Hakkar voulait ce qu'il en restait, alors qu'ils se déplaçaient vers la tour a zepplins afin de rentrer a Fossoyeuse ... elle tomba de cheval, prise en charge par l'ordre des hospitaliers qui pour l'instant est impuissant face au mal qui ronge la trollesse.
Elle allait mieux grace a un lien nécromatique avec Sephirath, mais lorsque cette derniere irait mal, elle couperait le lien, laissant Fal agoniser.

Fal transmit des ordres clairs aux siens ainsi que les premières nouvelles :

Laissez les hospitaliers accéder aux données prise aux apothicaires, peut être que le mal qui me ronge a sa solution la dedans.
Laissez leur également un accès total aux échantillons de peste récupérés.
Travaillez avec eux.

Mon état de santé ... stable pour le moment, tout remède tenté a échoué.
Falraïnä
Falraïnä
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Message  Tarà Mar 13 Jan - 1:34

C'est l'heure.
Celle du sang et de la revenche.
Pourtant, je ne me sens pas prête.
Le rapport nous avait été confié pour être remis à l'orc qui tient les lignes devant le Fléau, car celui-ci recule. Enfin. Les résultats sont bons, et je me rappelle de ces dernières demi-lunes à lutter de jour comme de nuit pour les Chanteguerres contre Lui. Falraïnä, la prêtresse morte, celle que l'on appelle la Flétrisseuse, nous a tous réuni à l'accostage de la Vengeance, une réunion et là j'ai pu enfin voir certains visages que je ne connaissais pas; deux Réprouvés entre autres, mais surtout une personne que j'aurais aimé ne pas voir parmi nous ...
Jüsba, cher Jüsba ...
Je me rappelle le froid que j'ai ressenti lorsqu'il m'a dit qu'il serait désormais dans nos rangs, la colère, j'ai senti les larmes de ce sentiment si puissant qui voulaient forcer mes yeux. Mais pleurer ne m'appartient pas. Je suis forte et pas de celles qui craquent lorsque quelque chose peut ébranler l'être à ce point. Comme aujourd'hui, je savais que je ne pourrais rien pour l'en dissuader, je ne lui ordonnerais rien, car il est libre de choisir sa voie, quelque soit la douleur que cela m'évoque.
Il est donc à mes côté lorsque Falraïnä annonce que nous partons pour faire tomber Arthas ... maudit soit son nom. Que nous partons pour mettre un terme aux agissements du Fléau. Aujourd'hui est notre jour. Et tous sont enthousiastes, ils rient, ils ne craignent pas la mort. C'est aussi pour ça que je les ai rejoins, je savais qu'avec eux, je pourrais aller jusqu'au bout.
Mais je ne peux pas ignorer les relents des murmures des vents qui viennent encore à mes oreilles, qui n'ont pas cesser de me mettre en garde depuis quelques nuits, confirmation des appréhensions de la nécrogarde, de celles de Falraïnä. Je peux sentir sur chaque parcelle de ma peau que partir maintenant est la plus mauvaise des idées.
Je ne me sens pas prête.
Mais je n'ai pas le choix.
Jüsba annonce qu'il part le premier et je sais qu'aucun de mes mots ne pourra le retenir, ne pourra le faire rentrer à Lune d'Argent où il sera en sécurité. Je ne peux pas lui voler ses choix.
Nous nous mettons en route, tout le vol à dos de wivernes se fait comme à travers les voiles d'un rêve, j'entends le vent redoubler, gémir comme une nuée d'enfants en pleurs, tenter de me giffler, de me faire tomber, tout pour que je n'aille pas là-bas.
Le monde autour de moi commence doucement à se teinter de blanc.

Les montures se posent dans un camp en pleine effervescence, on chuchotte partout que l'Alliance est déjà en route pour le champ de bataille, mais les ordres pour notre entrée en action ne sont pas encore lancés. Des chefs de différents clans s'entretiennent avec les dirigeants, palabre où je n'ai pas place mais je ne la réclame pas de toute façon.
Tous les mouvements autour de moi se font plus flous, je vourrais voir leurs sillages, leurs directions alors que le monde devient de plus en plus blanc.
De notre poste d'observation, nous avons une vue plongeante sur la bataille qui vient de commencer, Fléau contre Alliance, mais Saurfang nous garde derrière son bras. Je peux presque le sentir sourire alors qu'il me tourne le dos. Les montures s'agittent, se cambrent et je sens Songe, ma louve, trépigner en dessous de moi. Je peux sentir Val'Croc, mon raptor; Thrascias; et tous les autres esprits bouillonner, les tatouages qui les encrent en moi brulent ma peau.

L'attaque est donnée, je l'entends à peine, tout autour de moi est devenu blanc, tout est au rallenti, je suis hors du temps et pourtant entrainée dans le flot de rage et d'énergie. Mais je ne suis pas de celles qui combattent en première ligne comme Cornerok, je me détache de la mêlée chaotique et je me trouve un promontoire, pas trop exposé et assez haut pour dominer tout ce qu'il y a en dessous de moi. L'ôdeur crapuleuse de mort et de goules me piquent le nez comme jamais, mais bientôt, celle de ma poudre et du sang commence à émerger.
Le blanc commence à se teinter de rouge.
L'îvresse des combats à mort me dévore l'esprit comme le corps et je finis par me rendre compte que je souris. Il n'est plus question de revenche, des souffrances de ma famille, des miennes, il n'y a plus que ces fleurs rouges qui tapissent le sol tel un jardin où s'ouvrent les coquelicots. Je dois en faire éclore plus ... toujours plus.

Puis tout s'arrête, le temps se suspent et je me sens émerger doucement. Les cicatrices sur mes côtes me brulent atrocement, j'ai l'impression que l'air même les fait s'étendre et dévorer ma peau encore saine.
Jusqu'à ce que mes yeux se posent sur Arthas ... maudit soit son nom.
J'entends mal les mots qu'il échange avec le meneur de d'Alliance, par contre, je le vois parfaitement faire relever d'autres goules. Je m'apprête à reprendre de nouvelles balles pour en faucher le plus possible avant le contact, lorsque je vois Saurfang tomber, brisé en pleine charge contre notre Ennemi. Je le vois se faire dépossédé de son âme et celle seule vision me retourne les entrailles.

Et c'est là que c'est arrivé, la trahison.
Les ôdeurs proches de la guerre ne m'ont pas permis de les voir avant. Les Apothicaires, sous les ordres de Varimathras, se détachent d'un creu dans les rochers de l'autre côté et je vois leurs machines infernales gorgées de la nouvelle peste. Cette maladie je la connais bien, car je les ai aidé à la perfectionner il n'y a pas si longtemps et je peux reconnaitre d'ici leurs effluves destructrices. J'ai vu ses effets sur les humains.
Je sais qu'il est beaucoup trop dangereux de l'utiliser ici, pas alors que nos troupes sont si proches du Fléau, mais alors que les machines de guerre commencent à faire pleuvoir la mort verte sous mes pieds, les vents terrifiés me rapportent les paroles du commandant des Apothicaires
A mort le Fléau ... A mort les vivants ...

Je vois les vapeurs de pestes dévorer les gens sous mes pieds, les chaires se liquéfient et les organes sont crachés en pleine ébullition, les visages fondent et les hurlements déchirent mon âme même. Je vois les miens tenter d'y échapper alors qu'il est trop tard.
Chaire-de-poule dans ma nuque, les vapeurs montent vers moi. Je sens Thrascias s'affoler en moi et cracher vers elles comme vers un prédateur que je sais plus fort que moi. Je ramène mon corps à la réalité et le met en branle, il ne faut PAS que cette chose me touche. Je déchire ma cape pour la plaquer sur ma bouche et grimpe au plus haut de ma retraite, le plus loin que je peux; lorsqu'un bruit parvient à mes oreilles à travers l'horreur.
Celui des ailes de dragons.
La Reine elle-même est descendue de sa tour et de ses conflits avec les dragons d'azur. Des flots et des flots de feu sont déversés sur le cloaque vert, détruisant la peste.
Puis, tout redevient calme pendant un bref instant, non, une éternité. Les cris des survivants ramènent ma conscience et je me précipite en bas pour chercher mes alliés ... immonde impression de déjà-vu ... les corps que je croise se parent soudain des visages de mes anciens serviteurs dans la maison de mon père ... la terre froide devient les couloirs souillés de cette même maison ... Et comme à cette époque, je ne trouve pas ceux que je cherche ... Jusqu'à ce que je découvre Falraïnä, étendue au sol et secouée de spasmes. Je perçois les autres se redresser péniblement autour de moi et trouve la présence d'esprit de saisir les fioles d'antidotes et autres contre-poisons que Shalden m'avait confiées à ma demande. Elles ont l'efficacité nécéssaire de remettre la Flétrisseuse sur ses pieds. Je tente de faire de même avec Jübsa qui git non loin, mais il reste inconscient.
A quel point la trahison est-elle grande? A quel point avons-nous tous été dupés aujourd'hui?

-Pensez-vous, qu'il est possible que la Dame Coursevent soit derrière ceci? m'entends-je dire.

Je sais à quel point il est dangereux de prononcer ces mots à voix haute. Et je sais qu'il font écho à beaucoup de pensées qui ne seront jamais dévoilées. Je vois Narhlim s'approcher de moi, une colère haineuse dans les yeux et une dague à la main. Je sais que pour lui, ma question est plus grande traitrise encore que ce qui s'est passé, et parce que je respecte ça, je n'essaye pas de me dérober lorsqu'il capture ma gorge entre ses falanges blanchies. Il me promet des représailles si j'ose encore émettre mon hypothèse et j'ignore si celle-ci, aussi inconcevable soit-elle, est une possibilité pour lui. Je ne cherche pas à avoir la réponse. Car déjà, il est temps de repartir, faire nos rapports et voir l'engrenage que nous allons engeandrer.
Tarà
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