comment ça va finir ?

Cornerok restait là, allongé, au côté de nelandyl et de son fils récupéré, tant bien que mal. La situation l'avait d'ailleurs pas mal remonté, pourquoi il était venu dans un endroit aussi paumer et où il avait autrefois massacrer des milliers d'oreilles pointues. Tssss, il aurait bien voulu arracher la tête de certains d'entre eux mais c'était pas le moment, il se défoulera bien assez tôt. Enfin, sauf si Nelandyl daigne se lever ou lui lâcher sa main.

Il avait du mal à comprendre la petite elfe, depuis qu'elle a pris sa main, elle ne la lâche plus comme si la glace avait geler leurs mains pour l'éternité. et La fletrisseuse qui lui donne congé sans aucune raison, voila qui est bien étrange alors qu'il est bien le dernier d'être lasser de massacrer des milliers agent du fléau ou encore de pauvres victimes faibles pour quelques pièces d'or voir même par simple plaisir.
Pourquoi restait-il allonger, regardant l'elfe dormir avec son fils, bien vivant lui?

Sans savoir pourquoi, il sentait que maintenant, elle ne va plus le lâcher, toujours avec lui, quelque soit la situation. Il avait toujours cavalier seul et bizarrement, il savait pas si ça l'emmerder à cette idée, s'il s'en moquait ou encore si ça lui satisfaisait.
C'est bien la première fois qu'il en savait rien. D'habitude, il savait toujours ce qu'il devait faire, comment agir. là, non.

La discussion avec une elfe, qui fut proche de son frère surement, lui fit rappeler son objectif principal, en plus de botter les fesses de Nerz'hul, aujourd'hui, ce roi-liche. Oui, oui, la couronne de glace! L'unique endroit des retrouvailles, du moins, pensait-il.

Et puis, les autres chevaliers de la lame d'ébène s'organisaient par là. Parfait! Mais comment faire pour y aller avec une de ces soldats collés à lui et avec un gamin en plus ?
Cornerok soupira longuement et sa volonté ne voulait apparemment pas le faire bouger, laissant Nelandyl "dormir" avec son fils, agrippés contre lui.

Pourquoi elle est comme ça et pourquoi je reste allonger comme une larve ? se disait il

-je sens que j'ai pas finis avec elle maintenant .... dit-il enfin, dans un murmure

La vie.
Des battements de coeur. Une mélodie enjouée et capable de bien des miracles. Cette valse, cette symphonie entraînante était ici. Contre elle.
Difficile de le croire, alors qu'il y à quelques heures, l'univers entier semblait n'éprouver que haine envers sa sombre situation, qui s'avérait justement l'opposée même de l'essence du mot "vie".
Nelandyl était tout simplement perdue. Comment... Pourquoi ce retournement de situation ? Qu'est-ce que des mensonges pouvaient bien apporter de plus au destin déjà tant désiré ? L'elfe pesta intérieurement envers son profond manque de réponse.
Un léger gargouillement attira soudainement son entière attention. La frêle créature venait de tourner ses grands yeux d'amande lumineuse vers elle.
Nelandyl laissa un sourire s'afficher sur ses lèvres, un signe d'une tendresse indéchiffrable. Cette sensation de bonheur s'avère bien plus féroce que toutes les soifs de sang pouvant exister. C'était tellement simple. Tellement doux d'être mère.

Et de la mort, qui finalement n'en ai pas vraiment une.
La présence de Cornerok était agréable, pour ne pas dire totalement indispensable à cet étrange tableau. Il fallait dire que malgré tout, Nelandyl l'avait su inconsciemment dès le début.
Son chef lui plaisait. Mais cet attachement fût directement différent, éveillant en son corps des furies de jadis comme jamais. Comment nier la maladie même, qui imprègne avec force l'esprit et le coeur ?
Dire qu'il avait fallu que ce soit maintenant, dans son état le plus faible, que son insolente humanité s'affiche. Pourtant, Nelandyl ne regrettait rien.
Les sentiments étaient-là et ils ne partiraient pas. Désormais, ce serait une promesse: Cornerok ne serait plus seul.

" Il me semble entrevoir un avenir meilleur..." Des paroles d'un faible murmure.